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dimanche 30 décembre 2012

Sensations pour 2013, année de ............

Cet article est dédié à Elizabeth Bathory, une Comtesse iréelle
 

La Paresse,

"l'essentiel de la civilisation c'est le travail, le Travail avec un grand T, le nouveau Dieu.
C'est la pire invention, c'est la grande aliénation de l'homme, la parfaite mystification.
L'animal naturellement ne travaille pas. Tout animal, oiseau ou poisson, possède son domaine propre, un lopin d'air, un arpent de sol, ou il chasse et pêche de plein droit.
Pendant des millions d'années, l'homme n'a pas plus travaillé que le condor, la gazelle ou le rhinocéros. C'était le paradis terrestre.
Je n'ai jamais travaillé, sauf à contrecoeur : les travaux forcés.
Mais travailler pour faire fortune, pour l'industrialisation de la patrie, pour l'honneur, par devoir, voire pour le plaisir - pour le Diable quoi !
Nenni ! nada ! niente ! niet !
Le mot travail n'existe pas en grec, il n'y a que le mot agir, faire : faire l'amour, faire la sieste."

Joseph Delteil (1894-1978), figure originale et anticonformiste de la littérature française.


L'Ivresse,

"Lève-toi, donne-moi du vin, est-ce le moment des vaines paroles ?
Ce soir, ta petite bouche suffit à tous mes désirs.
Donne moi du vin, rose comme tes joues...
Mes voeux de repentir sont aussi compliqués que tes boucles.

Je bois du vin, et l'on me dit à droite et à gauche :
"Ne bois pas de vin, c'est l'ennemi de la religion !"
Quand j'ai su que le vin était l'ennemi de la religion,
j'ai dit : "Par Allah ! laissez moi boire son sang, c'est un acte de piété !"

Boire du vin et étreindre la beauté
Vaut mieux que l'hypocrisie du dévot :
Si l'amoureux et si l'ivrogne sont voués à l'Enfer,
Personne, alors, ne verra la face du Ciel."

"Rubâ iyyât" de Omar KHAYYÂM 1050-1123), poète Persan, épicurien angoissé, mathématicien voluptueux et astronome amoureux des roses.


La Volupté,

"Elle m'appelle du balcon. Je m'empresse de grimper l'escalier. Elle se tient sur le seuil et me tend une main amicale.
- J'ai honte de moi dit-elle, et elle se penche, appuie sa tête contre ma poitrine.
- Pourquoi?
- Oublions la vilaine scène d'hier, dit-elle d'une voix tremblante. Je me suis prétée à votre manie. A l'avenir soyons raisonnables et heureux, aimons-nous et dans un an je serais votre femme.
- Ma maîtresse, m'écriai-je, et moi votre esclave!
- je vous en prie, ne me parlez ni d'esclavage, ni de cruauté, ni de fouet. Dorénavant, je ne vous accorderai que la jacquette bordée de fourrure. Aidez-moi dans ce but!

Wanda ne dit pas un mot, mais elle mit ses bras autour de moi et me fit retomber sur le sopha, m'embrassant à plusieur reprises.
Ce langage était clair et convaincant, mais je n'osais pas le comprendre ; un tel abandon émanait de son être, une telle volupté de ses yeux mi-clos.... 

Mes mains caressèrent sa chevelure et sa brillante fourrure qui s'élevait et se rabaissait en même temps que sa poitrine.
Je l'embrassait....Non, elle m'embrassa avec une telle frénésie, avec si peu de compassion, qu'elle semblait vouloir me dévorer pendant ses baisers. J'étais en plein délire, je perdis mon souffle et ma raison. Je voulus me libérer.
- Qu'y a t-il?  demanda Wanda.
- Je souffre terriblement.
- Vous souffrez?
Elle éclata d'un rire sardonique.
- Vous pouvez rire, dis-je , il vous est impossible d'imaginer...........
Elle se calma, prit ma tête dans ses mains et, d'un mouvement violent, la poussa jusqu'à sa poitrine.
- Wanda, bégayai-je.
- Je croyais que vous aimiez souffrir, dit-elle en riant de nouveau. Attendez, je ferais de vous un homme raisonnable!.
- Non, je ne veux pas! criai-je.
Et je perdis les sens. Lorsque je redevins normal, je remarquai que ma main saignait.
Je lui demandai tristement :
- M'avez vous égratigné?
- Non, fit-elle, je vous ai mordu!"

"La Vénus à la fourrure" de Léopold Sacher MASOCH (1836-1895)  écrivain et journaliste autrichien, le terme masochiste est dérivé de son nom.


Pour finir cette année, merci encore à nos auditrices, auditeurs, pour qui nous essayons modestement de proposer un autre univers, musical et culturel, tous les vendredi soir depuis un certain temps, jusqu'à une certaine échéance..........
Et surtout restons fou, nous n'avons plus que cela !!

 

Gil "ze midnight rambler"

samedi 6 octobre 2012

Blues

C'était dans la salle d'attente d'un hôpital : une vieille m'expliquait ses maux.....
 Les controverses des hommes, les ouragans de l'histoire ; - des riens à ses yeux : son mal seul régnait dans l'espace et dans la durée.
"je ne peux pas manger, je ne peux pas dormir, j'ai peur, il doit y avoir du pus", débitait-elle en se caressant la mâchoire avec plus d'intérêt que si le sort du monde en eût dépendu.
Cet excès d'attention à soi de la part d'une commère décrépite me laissa tout d'abord indécis entre l'effroi et le dégout ; puis je quittai l'hôpital avant que mon tour ne vint, décidé à renoncer pour toujours à mes douleurs...
"cinquante-neuf secondes sur chacune de mes minutes, ruminais-je le long des rues, furent dédiées à la souffrance ou à.... l'idée de souffrance. Que n'ai-je eu une vocation de pierre !
Le "coeur": origine de tous les supplices...
J'aspire à l'objet.... à la bénédiction de la matière et de l'opacité.
Le va-et-vient d'un moucheron me parait une entreprise d'apocalypse.
C'est commettre un péché que sortir de soi...
le vent, folie de l'air ! la musique, folie du silence !
En capitulant devant la vie, ce monde à forfait au néant...
Je me démets du mouvement et de mes rêves. Absence ! tu sera ma seule gloire...
 Que le "désir" soit à jamais rayé des dictionnaires et des âmes ! je recule devant la farce vertigineuse des lendemains.
Et si je garde encore quelques espoirs, j'ai perdu pour toujours la "faculté d'espérer".
E.M. CIORAN "Précis de décomposition" 1949

  Gil "ze midnight rambler"

dimanche 19 août 2012

Un nouvel hommage au BOSS !!!

Lors de votre dernier numéro d'Etat de Choc, Christophe, notre voyageur infatigable, vous a parlé du fameux Wizz Jones en vous proposant un extrait de son oeuvre avec Lazy Farmer : When I Leave Berlin ; dans le même temps, cet élégant bipède (notre collègue voyageur, pas Wizz Jones ; tout le monde suit ?) vous a narré que ce morceau a été repris par Bruce Tout Puissant lors de sa dernière tournée, le Wrecking Ball Tour 2012, le 30 mai dernier à l'Olympiastadion de Berlin. Oh joie ! Oh bonheur ! Voici pour vous accompagner le reste de l'été cette reprise du Wizz par le Bruce. Comme quoi, ça sert à quelque chose de rester fidèles à votre radio préférée !...
The Bordercase

samedi 14 juillet 2012

C'est la Fève Nationale !

Même dans votre émission favorite, c'est jour de bal et de feu d'artifice ! Pour bien marquer la journée, rien de tel qu'un gros cocorico chanté, joué, dansé sur des rythmes endiablés par ce qui peut s'apparenter à une, disons-le (et je vous le dis !), Fève. Vive Etat de Choc ! Vive D4B ! Vive nous et vive vous, et vive toutes les prises de la Bastille dans le monde entier ! Restez vous-mêmes ! The Bordercase

mardi 1 mai 2012

V'là le 1er mai !

Et pendant que ça défile et que ça récupère à tout va entre 2 tours, Etat de Choc vous propose une petite piqûre de rappel au sujet de cette "sacrée crise" pour laquelle, il faut bien le dire, on frôle l'indigestion...
Et puisque, pour 2012, Le Grand On nous propose à tous, avec "sa crise", un aller simple pour l'enfer, Etat de Choc vous le dit : autant prendre les devants ! Allez bonne bourre et restez lucides !... Signé : The Bordercase !

samedi 31 mars 2012

Réflexions & Dérisions


Les temps sont durs !!! nous essayons tous les vendredi soirs de vous sortir de votre quotidien avec une dose de poudre de perlimpinpin dans laquelle nous mélanchon, pardon mélangeons, plein de truc et de bidules. Ben voila, pour le blog je vous inflige 2 textes, à apprendre; décortiquer, critiquer, digérer.....
Tout d'abord un extrait "du mariage du ciel et l'enfer" de William Blake, (Londres, 28 novembre 1757–12 août 1827) est un peintre et un poète pré-romantique britannique.
Allez chez votre libraire ou sur la toile pour découvrir son oeuvre. voici ce qu'il écrivait 2/3 ans après notre Révolution.

"La voix du Diable"
"Toutes les Bibles ou codes sacrés ont été causes des Erreurs suivantes :
1) Que l'homme a deux principes réels d'existence, à savoir, un Corps et une Ame.
2) Que l'Energie, appelée Mal, vient du corps seul, et que la Raison, appelée Bien, vient de l'âme seule.
3) Que Dieu dans l'Eternité soumettra au tourment l'homme qui a suivi ses énergies !.

Mais ce sont leurs Contraires qui sont vrais !, les voici ;

1) l'Homme n'a pas de Corps distinct de l'Ame, car ce qu'on appelle le Corps est une partie de l'Ame distinguée par les cinq sens, en ce siècle, les principaux étiers de l'Ame.
2) l'Energie est la seule vie et elle vient du corps, et la Raison est la limite ou circonférence extérieure de l'Energie.
3) l'Energie est la joie éternelle."

William Blake à écrit "The Marriage of Heaven and Hell" entre 1790 & 1794, la transcription typographique du texte a paru pour la première fois à londres en 1887.
Son style halluciné et moderne le distingue de ses pairs, ainsi dans l'ouvrage cité plus haut il y a cette phrase ;
« Si les portes de la perception étaient purifiées, chaque chose apparaîtrait à l'homme comme elle est, infinie. » (« If the doors of perception were cleansed everything would appear to man as it is, infinite. ») (Le Mariage du ciel et de l'enfer). Cette formule a inspiré le choix du nom de l'essai d'Aldous Huxley, Les Portes de la perception, ainsi que Jim Morrison pour les Doors

Pour retrouver l'univers de William Blake, visionner le Film de Jim Jarmusch "Dead Man" de 1995 avec Johnny Depp et la B.O.F. complètement possédé de Neil Young !!

Enfin pour vous accompagner dans les bras de Morphé, un texte du vieux dégueulasse Charles Bukowski, extrait d'un livres de poèmes "l'Amour est un chien de l'enfer" parut chez Grasset en 2011, 11 euros.
Comme pour William Blake il existe un très bon film pour découvrir l'univers de Bukowski ; "Barfly" de Barbert Schroeder avec Mickey Rourke & Faye Dunaway.



"gémissant et geignant"

"elle m'écrit : tu vas encore gémir et geindre dans tes poèmes
parce que j'ai baisé avec ces 2 mecs la semaine dernière.
Je te connais.
Elle écrit ceci histoire de reconnaitre que mon radar a très bien fonctionné -
elle vient juste de se faire baiser par un troisième
mais elle sait que je ne veux pas savoir qui, pourquoi et comment
elle termine sa lettre par "tendresse"

les rats et les cafards
ont une nouvelle fois triomphés.
et voila que le malheur revient en courant
avec des limaces pleins la gueule, et j'entends en même temps
de vieilles chansons d'amour.
tire les rideaux
gémis
bloque les portes
geins."



et je termine pour cette fois avec un artiste Français qui gagne a être connu, Barcella, ne serait ce que pour cette petite perle "la queue de poisson" ou le texte est d'une rare finesse dans notre société hyper virilisée !!.


Gil "ze midnight rambler"

jeudi 22 mars 2012

V'là encore un drôle de numéro !



Et oui ! Etat de Choc a le plaisir de vous annoncer qu'on a trouvé la petite soeur de Didier Super. A moins que ce soit sa copine, ou sa cousine. Bref, c'est bien Rock&Roll quand même et ça mérite toute sa place ici !...





The Bordercase

lundi 20 février 2012

LE BOSS A PARIS !!!






A en juger l’organisation, le nouvel album de Bruce Springsteen c’est du secret défense, du lourd, du très lourd voire du confidentiel. Est-ce parce que son titre "Wrecking Ball" pourrait apparaître comme menaçant pour les politiques ? Y'a d’ça. Mais aussi et surtout parce que Bruce pèse lourd, on parle quand même ici de quelqu’un qui a vendu près de 120 millions d’albums en une trentaine d’années et dont la prochaine tournée s’annonce dantesque. Le boss se produira dans une soixantaine de stades avec rien que pour la France une arène de Montpellier et deux Bercy.


Les conférences de presse de cette ampleur sont rares, très rares mêmes, puisqu'une centaine de journalistes européens étaient convoqués en ce jeudi 16 février à la maison mère, Sony. Deux cars les attendaient pour les emmener écouter le nouveau disque et approcher la bête. Où ça ? En face de l’Elysée, au Théâtre Marigny. Dans la salle, il y a des suédois, des danois, des allemands, des japonais, des anglais, une bonne moitié de français et quelques fans de toujours : Elliott Murphy, Antoine de Caunes et sa fille Emma, aussi Laurent Chalumeau.

L’écoute se fera à 15 heures, la conférence à 16. L’écoute se fera d’une traite, dans le noir, pas facile pour prendre des notes, l’interview d’Antoine qui a appris l‘anglais avec Robert Dalban, sous les lumières, mais les appareils enregistreurs étant interdits il n’est pas toujours facile de prendre des notes. D’autant plus que Bruce est souriant, Bruce est en forme, même si ses bottes n’en ont plus (de forme) et que son blue-jean et son blouson veste (ouf ! Il n’a pas son bonnet) commencent à s’apparenter pour lui à un uniforme de SDF à qui on donnera volontiers 5 euro pour aller s’acheter un casse-dalle.

L’album comporte 11 titres, ça commence avec le très coléreux single "We Take Care Of Our Own"
dont on peut découvrir la vidéo ou la version live enregistré aux Grammy Awards un peu partout sur le net, agrémenté de dix autres titres, beaucoup plus folk, beaucoup moins arrangés et emportés que ce single. Bruce avouera d’ailleurs qu’il a enregistré 90% de l’album seul avec sa guitare, c’est à dire sans le E Street Band son groupe de toujours.

Les titres sont : "Easy Money" une chanson qui chante la ville et l’argent facile, "Shackled and Drawn" ou la chanson du pauvre type qui se demande ce qu’il peut bien faire dans ce monde pour s’en sortir ?, "Jack of All Trades" une étonnante ballade dans laquelle un autre pauvre gars remercie Dieu et Jésus du travail qu’ils veulent bien lui donner, "Death to My "Hometown" ou le cri de guerre contre ces multinationales qui détruisent peu à peu les petites villes, "This Depression" ou le chant du désespéré, "Wrecking Ball" un appel à la révolte avec cette phrase (traduction approximative) qui revient sans cesse : Si t’as les couilles (balls en anglais) amène ta boule de chantier (wrecking ball) pour tout détruire, "You’ve Got It" une chanson d’amour, "Rocky Ground" un presque rap surprenant, "Land Of Hope And Dreams" un appel au mouvement : On va prendre ce que l’on peut emporter, on laissera le reste, parce qu’on n’en a pas besoin dans la terre de l’espoir et des rêves et "We Are Alive" pour terminer sur une touche d’optimisme, le grand ouest après tout n’attend que nous.


Ce disque rappelle bien évidemment d’autres albums de Bruce Springsteen, "Darkness On The Edge Of Town" (1978) qui chantait les dures conditions de vie de la classe moyenne, "Nebraska" (1982) dédié à l’Amérique des perdants, ou bien sur "The Ghost Of Tom Joad" (1995) qui via 12 chroniques contait les oubliés du rêve américain. Réflexions saisies au vol.




« Il faut être énervé pour chanter du rock and roll, je crois que c’est même l’une des conditions premières et en ce moment aux Etats-Unis, il y a de quoi être énervé non ? Entre ceux qui ont perdu leur travail ou leur maison, il y a vraiment de quoi se demander qui va s’occuper de nous. C’est l’objet de la chanson d’ouverture de cet album, "We Take Care Of Our Own", qui dresse le constat peu glorieux de cette crise, de cette dépression, enfin de cette situation catastrophique. Ce n’est pas la première fois que j’aborde ce sujet, car je dirais que j’ai besoin d’en parler, ça me nourrit, c’est même vital pour moi. Mais le plus incroyable dans cette histoire, c’est qu'il ne semble pas y avoir de responsable.

Une fois posé ce constat, je raconte des histoires, toutes les chansons évoquent un personnage imaginaire ou réel, mais malheureusement plus réel qu’imaginaire, qui a soit perdu sa maison, soit volé parce qu’il devait nourrir sa famille, soit fait sa valise pour un ailleurs hypothétiquement meilleur parce qu’il n’en pouvait plus, etc. Mes disques jugent la distance entre le rêve américain et la réalité, et je constate que le fossé s’est agrandi, aujourd’hui c’est devenu un gouffre, avant ce n’était qu’une vallée. C’est encore pire car aujourd’hui les gens restent dans leur catégorie sociale, il est désormais impossible d’en changer. Cela n’existait pas il y a vingt ou trente ans.

J’ai soutenu Barak Obama mais aujourd’hui j’ai l’impression qu’il ne se donne pas à 100 % pour sauver le travail aux Etats-Unis, c’est le reproche que j’ai envie de lui faire. Je préfère désormais me tenir un peu à l’écart de la vie politique, même si forcément mon cœur est avec lui, pour qu’il réussisse une deuxième fois. Mes parents m’ont appris le goût et la valeur du travail, il n’y a que cela qui compte, ce n’est pas en spéculant sur du café ou je ne sais quelle denrée qu’on va sauver le monde. Quel que soit le métier que tu as choisi, tu dois travailler. Or aujourd’hui ces valeurs qui étaient celles de mes parents et qui sont les miennes ne cessent d’être bafouées, il faut leur retour.

Je veux que ce disque éveille les consciences des gens, je veux qu’il ait le même impact que celui que Bob Dylan a eu sur ma personne. Je n’ai pas d’autre but, je ne suis pas politicien et je ne le serai jamais. Je suis juste là pour montrer du doigt, pas pour offrir des solutions.

En tournée, le E Street Band sera à mes côtés sans Clarence Clemmons (le saxophoniste originel décédé le 18 juin 2011), mon vieux pote. Je l’ai connu j’avais une vingtaine d’années, et lui dans les trente ans. Aujourd’hui j’ai un fils (Samuel son troisième enfant né en 1994) qui a l’âge que j’avais à l’époque où j’ai fait sa connaissance et je me dis qu’il a la vie devant lui, c’est dire si notre amitié était énorme. C’est Clarence qui m’a donné envie de chanter, C’est Clarence qui m’a donné la force et l’inspiration de faire tout cela, c’était mon ami, mon frère. Son neveu joue du saxophone avec moi, c’est une petite partie de lui qui reste présente à mes côtés.

Il faut rester éveillé pour rester vivant, ce sera ma conclusion. »

The bordercase

lundi 6 février 2012

40 ans après, L.A. Woman se réédite !...




Cet album avait été considéré comme le chant du cygne de Jim Morrison décédé quelques mois après sa sortie. L.A. Woman, l'ultime album de The Doors, fête ses 40 ans et s'offre une réédition anniversaire. Un DVD retraçant la génèse de l'album est également disponible chez Eagles.

Comme le veut un peu la tradition, chaque grand anniversaire d'albums cultes se doit d'être célébré avec une réédition. L'ultime album de The Doors ne manque pas à la règle. Sorti quelques mois avant la disparition de Jim Morrison, L.A Woman clôt la discographie de The Doors dans des sonorités alliant rock et blues. Quarante années après, l'ultime oeuvre se pare d'un titre inédit et exclusif intitulé "She Smells So Nice".

L.A Woman - 40th Anniversary Remastered est disponible chez tous les bons disquaires.

The Bordercase


Filmed "Live at the Hollywood Bowl", Juli 4, 1968

vendredi 27 janvier 2012

2012 !!, CA VA CHIER !!!

Bonjour chez vous !! cher'z'audritices et z'auditeurs d'Etat de Choc ! et bien oui 2012 vous êtes prévenus CA VA CHIER !!, bon vous savez que c'est la dernière ligne droite, ze last time !!, alors nous allons essayer nous la Dream Team d'Etat de Choc de vous motiver, de vous énerver, de vous réveiller !!, bref de faire en sorte que vous soyez vivant !, lucide ! et et et surtout ayez l'esprit critique !! bref en gros et en raccourci NI DIEU, NI MAITRE ! sur ce pour bien démarrer cette année voici quelques mises en bouches !

Mais comment font-ils pour continuer d'écrire en buvant autant?, Jack London, Joseph Kessel, Romain Gary, Ernest Hemingway, Bukowski, Blondin, ils ont en commun d'avoir écrit leurs textes au milieu des effluves de différents alcools, ou est la frontière ?, le génie a t-il besoin de bourbon pour s'éveiller, ou est il déja inscrit dans la personne, un ouvrage qui décortique la ligne rouge entre l'angoisse de la page blanche et les paradis alcooliques."les écrivains & l'alcool" de M.Covin, éditions l'Harmattan, 485 pages, 39,50 euros

En voila une grande gueule ! et oui il a sa place dans Etat de Choc, le grand Serge Reggiani avec cette magnifique chanson "les loups", vous y trouverz une ode à la résistance, quelle qu'elle soit !

Que seraient devenus Duke Ellington, Louis Armstrong, Earl Hines, etc, etc, sans les gangsters qui les employaient, que ce soit à Chicago ou à New york dans l'entre deux guerres?. Les "mobsters", "racketeers", "bootleggers", tous ces truants d'origines Siciliennes, Irlandaises, n'avaient pas de préjugés racistes et ils assurèrent la sécurité des musiciens noirs de jazz et de blues pendant la prohibition dans les clubs."le Jazz & les gangsters" de R.Morris, éditions Le Passage, 270 pages, 19,80 euros
Voici un épatant bouquin qui retrace cet aspect méconnu de la musique populaire Américaine.

Uurgggghhh, pour nous évader de la grisaille quotidienne, suivont dans les brumes des terres du Nord, les traces d'Apocalyptica, ce groupe de métal finlandais composé de 4 violoncellistes et d'un batteur, ils reprennent du répertoire classique comme le Peer Gynt de Edvard Grieg récemment programmé dans Etat de Choc, mais aussi du lourd contemporain et cela est étonnant et détonnant !!

AAAhhh Led Zep !, comme vous le savez ils font partis avec quelques autres de notre Panthéon des Grands Artistes, et donc voici un ouvrage qui éclaire, si l'on peut dire, la face obscure du dirigeable, la face cachée du monolithe, la face noire du blues électrique de Page, Plant, Bonham et Jones.
Donc pour ceux et celles qui essayent de percer le miroir de la réalité et de mettre un pas dans la quatrième dimension (celle du salon rouge et du chien noir à la croisé des chemins), ce livre est pour VOUS!! "Cabala, Led Zeppelin occulte" de P.Thiellement éditions Hoêbeke, 170 pages,23 euros
Enfin pour finir Germaine Sablon, qui ça!! me direz vous bandes d'ignares !, et bien regardez, écoutez FORT, très FORT! et résistez, 2012 CA VA CHIER!!!



Gil "ze midnight rambler"